[Au fond, sommes-nous conscients
de ce que nous vivons dans les lieux où nous passons la majeure partie de notre
temps?]
Ce blog souhaiterait nous aider à
répondre à cette question. Il fait suite à une formation suivie en
2016-2017 (le CAS en Mindfulness mis en place par l’Université de Genève et la
HES_SO) au cours de laquelle j’ai approfondi ma pratique de la pleine conscience ainsi
que mon intérêt pour l’habitat vécu.
Cette question m’a, si je puis
dire, habitée pendant toute la durée
de la formation, et j’ai tenté de la creuser lors de l’élaboration de mon
travail final : Rentrer chez soi. Habitat et pleine conscience.
Au cours de cette recherche, j’ai
réalisé deux choses : la première, c’est que si le sujet de l’habitat concerne
beaucoup de disciplines et fait l’objet de nombreuses publications, pratiquement
toutes aboutissent à des discours d’experts, des discours sur l’habitat "analysé" et l'on ne trouve pratiquement rien à propos de l’habitat "vécu",
si ce n’est peut-être dans le domaine de la littérature. Or, nous faisons tous les jours des expériences dans notre maison et en sommes, à cet égard, des experts. La seconde, c’est que des exercices de
sensibilisation pouvaient être mis au point pour nous aider à accéder à nos perceptions, nos sensations et nous rendre plus ouverts à la vie qui se déroule dans notre quotidien. Il nous est possible de générer des choix et, par là-même, de devenir plus libres et plus créatifs.
Rentrer chez soi. Habitat et pleine conscience a été publié en version papier (voir son résumé ICI ). A travers ce blog, je souhaite à présent partager non seulement les exercices, mais aussi la documentation et les réflexions recueillies au fil des jours. Les billets publiés ici peuvent permettre à toute personne intéressée par l'habitat et désireuse d'en explorer les enjeux et les expériences, de se lancer dans l'aventure, avec joie, curiosité et ouverture.
Rentrer chez soi. Habitat et pleine conscience a été publié en version papier (voir son résumé ICI ). A travers ce blog, je souhaite à présent partager non seulement les exercices, mais aussi la documentation et les réflexions recueillies au fil des jours.
[ Quelques mots sur moi ]
Les maisons me fascinent depuis toujours. Née dans une
famille du Sud où les hommes étaient maçons et émigraient pour aller construire des maisons un peu partout dans le monde, j’ai connu dès l'enfance les chantiers, leur vitalité,
leurs dangers aussi. Un jour, notre terre natale a tremblé et
toutes les maisons se sont écroulées. Il a fallu que les habitants se mettent à
reconstruire. Maintenant, cette page est tournée depuis longtemps, mais je
crois que les maisons parlent, expriment des besoins, des chagrins et des
espoirs. L’habitat est l’un de nos besoins fondamentaux (avec le fait de se nourrir, de se soigner, d’accéder à l’éducation et aux droits démocratiques).
La sensibilité à ce que nous y expérimentons revêt une grande importance : elle nous révèle, nous protège et nous permet de prévenir de dangers réels (accidents, pollutions, perturbations diverses, conflits).
Formée comme assistante sociale et historienne de l’art, je suis également accompagnatrice
de bilans de compétences, selon la méthode effe. Celle-ci permet entre autres de valoriser les formations informelles, celles que nous avons acquises et validées par l'expérience, et non par des diplômes. Cet ouverture à l'apprentissage direct des choses de la vie me paraît essentielle. Ainsi, le fait d'avoir mené de A à Z le projet de construction de la maison où je vis (un projet long, ébouriffant et passionnant) me permet de connaître cette réalité depuis le terrain (boue et casse-têtes financiers compris) et non par le biais de livres.
Mon dernier poste de travail consistant à collaborer dans un service de maintien à domicile (c’est-à-dire à rencontrer les "clients" dans leur lieu de vie et pas derrière un bureau selon l'habitude la plus courante), j’ai vu comment certains logements pouvaient refléter les drames de leurs occupants, et aussi comment d'autres pouvaient rendre le sourire et le désir de vivre par leur apaisante lumière.
Mon dernier poste de travail consistant à collaborer dans un service de maintien à domicile (c’est-à-dire à rencontrer les "clients" dans leur lieu de vie et pas derrière un bureau selon l'habitude la plus courante), j’ai vu comment certains logements pouvaient refléter les drames de leurs occupants, et aussi comment d'autres pouvaient rendre le sourire et le désir de vivre par leur apaisante lumière.
Ouverte depuis de nombreuses années à
la Mindfulness je me considère sans cesse "on the road", sur le chemin d'un apprentissage qui n'aura jamais de fin, nullement experte, mais profondément intéressée. J'approfondis cet intérêt à travers des lectures essentielles, comme les ouvrages de Jon Kabat-Zinn, et par le biais de la pratique formelle (fondamentale) et informelle (tout aussi fondamentale, puisque la pleine conscience se concrétise dans tous les moments du quotidien).
[Copyright]
Les photographies et les textes, sauf mention exceptionnelle ou citation, sont de moi. Merci de bien vouloir ne pas les utiliser sans m'en parler au préalable.
Photographie : E. Tresoldi / Santa Maria di Siponto / Pouilles
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire